vendredi 28 décembre 2012

Le Porte-étendard


Par malchance
il ne sait plus
se relever,
regarder vers l'avant.

Le danger vient
de la gauche!
un tir dans le tas!

(Travail terminé ce jour.)

samedi 22 décembre 2012

In Memoriam Pandit Ravi Shankar


An old LP here, recorded in New York. Ragas Bairagi, Nat Bhairav and Marwa. Alla Rakha is on tabla:

http://www.mediafire.com/?cai9a8r9ite4e

jeudi 13 décembre 2012

Dolmen d'aujourd'hui et d'hier


Sur une photo de Gustave Le Gray à l'exposition du Petit Palais on voit le dolmen de Bagneux, monument néolithique. Une construction qui n'a pas changé de forme depuis des siècles et des siècles. La preuve cette photo d'aujourd'hui:


D'abord on se dit que rien n'a changé, que le temps s'est arrêté. Et puis non, c'est dans les monuments immuables que l'on voit vraiment le temps qui passe, les changements des siècles. C'est dans l'immuable que se niche le temps.

Modernisme ou modernité - Les photographes du cercle de Gustave Le Gray (1850-1860), au Petit Palais jusqu'au 6 janvier.

dimanche 2 décembre 2012

Le Montreur d'Ours


Pour accompagner un poème de William Butler Yeats:

Crazy Jane Grown Old Looks At The Dancers


I found that ivory image there
Dancing with her chosen youth,
But when he wound her coal-black hair
As though to strangle her, no scream
Or bodily movement did I dare,
Eyes under eyelids did so gleam;
Love is like the lion’s tooth.

When She, and though some said she played
I said that she had danced heart’s truth,
Drew a knife to strike him dead,
I could but leave him to his fate;
For no matter what is said
They had all that had their hate;
Love is like the lion’s tooth.

Did he die or did she die?
Seemed to die or died they both?
God be with the times when I
Cared not a thraneen for what chanced
So that I had the limbs to try
Such a dance as there was danced—
Love is like the lion’s tooth.



(Travail terminé ce jour.)

samedi 1 décembre 2012

Sorti de la terre


Deux endroits où voir ces jours-ci les tableaux de Per Kirkeby: la collection Michael Werner au Musée moderne de le Ville de Paris et aussi du travail récent à la Galerie Vidal-Saint Phalle dans le Marais.
Les tableaux au musée montrent du connu: des strates de sol très géologiques. Couleurs superbes. Un travail homogène, fort.
Les œuvres récentes exposées à la galerie montrent des scènes moins spectaculaires. Le paysage se réduit.Le paysage devient nature morte, tout en gardant sa force. C'est sans doute ce qui vient avec l'âge: imposer sa vision sur tout ce que l'on voit.

(Galerie Vidal Saint Phalle, 10 rue du Trésor, Paris 4e, jusqu'au 8 dec.)