)
Even a man who is pure in heart
and says his prayers by night,
may become a wolf when the wolfbane blooms
and the Autumn moon is bright.
Ce poème figure dans le film "l'Homme Loup" de 1941, grand classique du cinéma d'épouvante.
(Travail terminé au mois de novembre.)
mercredi 11 décembre 2013
samedi 7 décembre 2013
Retour de l'enfer
Orphée et Eurydice: Une histoire qui finit mal. Ils sont revenus de l'enfer. Il ne fallait pas se retourner. On a envie de crier, de les aider. Peine perdu. Il vont là où ils doivent aller. Des héros.
(Travail terminé fin octobre)
mercredi 4 décembre 2013
Le Tout pour le Tout: Lee Ufan et Hiroshi Sugimoto
Deux artistes dont la vision du monde tranche avec celle de l'art pour millionnaires blasés exposent simultanément à Paris ce mois-ci: La vidéo "Accelerated Buddha" d'Hiroshi Sugimoto est une œuvre rare. Des photos des mille Bouddhas de Kyoto sont projetées à une allure de plus en plus rapide. A la fin on ne voit plus que les ronds des visages et les piques des auréoles qui semblent danser dans l'espace.
L'univers de Lee Ufan est très proche. Ses tableaux blanc avec une trace de rouleau de peinture figurent déjà sur ce blog plus haut. En dehors des tableaux la galerie Kamel Mennour montre une sorte de jardin Zen dans lequel des tableaux ont été ensevelis sous une couche de gravats. Ne restent que les traces d'encre:
Accelerated Buddha, jusqu'au 26 janvier à la Fondation Pierre Bergé, Yves Saint Laurent.
Lee Ufan jusqu'au 21 décembre à la Galerie Kamel Mennour.
dimanche 20 octobre 2013
Encaisser
Un boxeur donne des coups qui font très mal. Il en prend aussi. Même s'il se protège il en prend à un tel point que le cerveau finit souvent par lâcher. La protection, même vaine, est primordiale. Ainsi le boxeur passe son combat à se défendre autant qu'il peut et à contourner la défense de son adversaire.
(Travail terminé ce mois d'octobre)
samedi 19 octobre 2013
Les bienfaits de la prière
Zurbaran a peu représenté la tentation, les pécheurs. Il préférait l'extase et la sainteté. Pourtant dans toute la série de tableaux au monastère de la Guadeloupe ( en Espagne, pas aux Antilles) c'est la représentation des tentatrices qui frappe le plus fort. Saint Jérôme a beau les repousser, on ne voit qu'elles, belles comme des saintes. Pourquoi refuser? Le doute est permis. Qu'y a-t-il donc pour lui de plus beau? Zurbaran le montre sur une série de petits tableaux qui sont gardés ailleurs dans le monastère:
Pas aussi bien peints, beaucoup moins séduisants. Comme si la beauté faisait écran à l'extase.
(Au Monastère de la Guadelupe, province de Caceres en Espagne)
jeudi 29 août 2013
Saint Didier l'Egorgé.
Quand on lui donna le choix entre sauver ses moutons et être égorgé ou les perdre mais sauver sa vie, Saint Didier choisit la première option. Les moutons ne l'ont jamais su.
(Travail terminé ce jour.)
jeudi 27 juin 2013
Les Rois Mages
Des rois qui partent pour suivre une étoile et qui voient que les étoiles ne bougent pas. Que d'autre pour accompagner que le poème de T.S. Eliot:
The Journey Of The Magi
A cold coming we had of it,
Just the worst time of the year
For a journey, and such a long journey:
The ways deep and the weather sharp,
The very dead of winter.'
And the camels galled, sorefooted, refractory,
Lying down in the melting snow.
There were times we regretted
The summer palaces on slopes, the terraces,
And the silken girls bringing sherbet.
Then the camel men cursing and grumbling
and running away, and wanting their liquor and women,
And the night-fires going out, and the lack of shelters,
And the cities hostile and the towns unfriendly
And the villages dirty and charging high prices:
A hard time we had of it.
At the end we preferred to travel all night,
Sleeping in snatches,
With the voices singing in our ears, saying
That this was all folly.
Then at dawn we came down to a temperate valley,
Wet, below the snow line, smelling of vegetation;
With a running stream and a water-mill beating the darkness,
And three trees on the low sky,
And an old white horse galloped away in the meadow.
Then we came to a tavern with vine-leaves over the lintel,
Six hands at an open door dicing for pieces of silver,
And feet kiking the empty wine-skins.
But there was no information, and so we continued
And arriving at evening, not a moment too soon
Finding the place; it was (you might say) satisfactory.
All this was a long time ago, I remember,
And I would do it again, but set down
This set down
This: were we led all that way for
Birth or Death? There was a Birth, certainly
We had evidence and no doubt. I had seen birth and death,
But had thought they were different; this Birth was
Hard and bitter agony for us, like Death, our death.
We returned to our places, these Kingdoms,
But no longer at ease here, in the old dispensation,
With an alien people clutching their gods.
I should be glad of another death.
(Travail terminé ce jour.)
vendredi 21 juin 2013
Corps céleste
Quand le lama Itikilov mourut en 1927 il donna rendez vous à ces disciples en 1957. On déterra le corps qui était parfaitement intact. Ce n'était pas le bon moment et on remit le corps en terre. Après la chute du régime on retourna voir et le corps était toujours en parfait état. Voici le Lama Itikilov de son vivant:
Son corps est aujourd'hui objet de vénération dans son monastère.
(Travail terminé ce jour.)
mardi 4 juin 2013
Le Salut par les Oiseaux
A l'exposition sur les Philippines au Musée du Quai Branly j'ai découvert dans la première salle (de loin la plus intéressante) parmi les statues de "Divinités du Riz" cette tête coiffée d'un oiseau. Pas de photo sur le net d'où le croquis suivant:
La veille, au Musée Cluny, (ce n'est pourtant pas du tout le même univers, j'avais découvert dans des manuscrits du moyen age ces hommes, sûrement des évangélistes, qui recevaient la parole divine chacun d'un oiseau:
Voici donc comment, partout dans le monde des oiseaux descendent du ciel pour nous donner leurs secrets.
(Philippines, Archipel d'échanges, au Musée du Quai Branly jusqu'au 14 juillet.
L’art entre Flandre et Champagne. 1150-1250, jusqu'au 15 juillet 2013)
La veille, au Musée Cluny, (ce n'est pourtant pas du tout le même univers, j'avais découvert dans des manuscrits du moyen age ces hommes, sûrement des évangélistes, qui recevaient la parole divine chacun d'un oiseau:
Voici donc comment, partout dans le monde des oiseaux descendent du ciel pour nous donner leurs secrets.
(Philippines, Archipel d'échanges, au Musée du Quai Branly jusqu'au 14 juillet.
L’art entre Flandre et Champagne. 1150-1250, jusqu'au 15 juillet 2013)
lundi 3 juin 2013
L'infirme
jeudi 30 mai 2013
Jaltarang, le Glassharmonica de l'Inde
La seule fois de ma vie que j'ai pu voir cet instrument en concert, c'était en 1981, le Festival d'Automne avait programmé une série de concerts de musique carnatique que Radio France a diffusée ensuite.
Anayampatti S. Dhandapani
Anayampati Ganesham, violin
Tanjore Upendram, mridangam
H.P. Ramachar
E.M. Subrahmanyam, ghatam
Concert Chapelle de la Sorbonne, 17/10/81
Festival d'Automne
kriti, raga Gaula: pranacha djiham comp. Vadelar, aditala
kriti: anaja
kriti: banduriti kola, aditala
kriti: raga Mohani: bawanuta, aditala (perc.)
kriti: raga Karatakatugaulam
kriti: buradam, comp. Jagadokarati
http://www.mediafire.com/folder/nrd96gg16c6tp/jaltarang
jeudi 16 mai 2013
Dogo et Zenga
Dogo et Zenga vinrent à la maison du défunt pour présenter leurs condoléances. Zenga frappa sur le cerceuil et demanda: "Mort ou vivant?" Dogo répondit: "Je ne dirais pas vivant et je ne dirais pas mort." Zenga demanda: "Pourquoi tu ne me le dis pas?" Dogo répondit: "Pas envie."
(Travail terminé ce jour.)
samedi 4 mai 2013
Tablaiyas du Pakistan
Voici quelques enregistrements qui figurent sur une cassette pakistanaise dont la pochette figure ci-dessus. Ces joueurs de tabla font parti de la vieille génération: Ustad Talib Hussain, Ustad Akhtar Hussain, Abd-us Sattar Taari. J'ai rajouté deux autres enregistrements rares: Un solo en tintal de Talib Hussain qui vient de LP "Music in the world of Islam, TGS 136", Un solo en tintal de Alla Ditta du LP "Pakistani Soul Session, ILP 945 A" et un solo en chautal au pakhawaj de Talib Hussain sur la casette "Lok Virsa CL 0041" Peut être qu'on trouvera ici des enregistrements qui figurent sur le CD mis en ligne sur le blog: http://oriental-traditional-music.blogspot.fr/2013/05/talib-hussain-tabla-pakhawaj-cassette.html, mais enfin tout cela reste d'une grande rareté!
http://www.mediafire.com/?q7ndvb25na6d2
vendredi 26 avril 2013
Eurytion, le centaure
dimanche 21 avril 2013
Chahram Nazeri, Paris 1988
Le tout premier concert de Chahram Nazeri à Paris, le 28 novembre 1988. Concert diffusé par la radio à l'époque. Je viens de le retrouver parmi les bobines: Les dashgah Afshari et Mahour.
http://www.mediafire.com/?drspv65bfudnk
vendredi 12 avril 2013
La demeure des âmes
Quand Butche Belgte, guerrier tibétain, ouvrit le Livre du Destin il y découvrit que les âmes de ses deux amis disparus demeuraient dans l'orteil de son pied droit.
Il ne se posait plus de questions et repartit guerroyer. Moi je les pose: Comment ces âmes firent-elles pour arriver dans cet orteil? Pourquoi là exactement? Était-ce un bien pour Butche Belgte?
(Travail terminé ce jour.)
mercredi 10 avril 2013
Perceval le Gallois
Quand Perceval vint au château du Roi Pêcheur il vit un homme qui portait une lance sanglante puis après un autre homme qui portait un bol, le Graal. Perceval pensait qu'il serait maladroit, impoli de poser des questions. Plus tard, il apprend que le Roi Pêcheur attendait exactement cela: qu'on lui demande des explications. Cette demande aurait libéré le vieux roi ainsi que Perceval lui même. Le silence ne mène à rien. Le silence c'est accepter l'inacceptable. Il ne faut jamais cesser de s'instruire, d'apprendre, de demander des explications.
(Travail terminé le 8 avril ce cette année.)
mercredi 3 avril 2013
La Falaise aux Livres empilés
Dans la région de Fangshan, dans le nord de la Chine, il existe des grottes dont l'entrée est comme obstruée par des livres empilés. C'était un lieu célèbre que des hommes lettrés venaient voir de tout le pays depuis toujours. Voilà une grotte qui n'est pas une grotte, des livres qui ne sont pas des livres. Qui pourtant deviennent vrais par le regard de ceux qui viennent voir. Si aujourd'hui on parle encore de ce lieu, c'est grâce à ce malentendu, qui, finalement, n'en est pas un. Les livres empilés sont ceux écrits sur ce lieu. Cette grotte est une grande bibliothèque où sont entreposés les livres qui décrivent ce que les passants ont vu depuis que les hommes passent par là.
L’œuvre: La falaise aux livre empilés de Zhao Zhiquian, figure dans l'exposition: "L’École de Shanghai" au Musée Cernuschi, jusqu'au 30 juin 2013
jeudi 21 mars 2013
Et la voûte eut pour nom: firmament
Pour accompagner ces trois panneaux voici un texte du livre de Genèse d'après une source hébreue:
And I commanded in the very lowest parts that visible things should come from invisible, and Ardoil came down very great, and I beheld, and look! it was a belly of great light.
And I said: "Spread apart, and let the visible come out of thee."
And it spread apart and a great light came out. And I was in the centre of the light and the light is born from the light, an age came out, a great age, and it showed me all the creation I had thought to make
(Genenis from Hebrew sources, in The Technicians of the Sacred, 1985)
(Travail terminé ce jour.)
lundi 11 mars 2013
Niaz et Faiyaz Ahmed Khan
Voici deux frères, chanteurs de l'école de Kirana, qui n'ont pas vraiment eu la carrière qu'ils méritaient. Ils ont publiés trois 33t que je publierai dans ce billet les jours, semaines, à venir. Pour aujourd'hui, leur premier LP avec les ragas Yaman et Bairagi. Imaginez deux jeunes chanteurs qui débuteraient aujourd'hui avec cette musique!
Le deuxième 33t ajouté: ragas Chandramadhu, Jaunpuri et Bhairavi (ECSD 2448)
Troisième et dernière partie: Bageshri et Todi
http://www.mediafire.com/?c86edzp2hn33q
jeudi 28 février 2013
Le Grappilleur
mercredi 27 février 2013
Talisman
Dans la décharge de Dakar au Sénégal on trouve régulièrement des talisman, jetés par leur propriétaires. Ils n'ont sûrement pas donné satisfaction. Qui jetterait un talisman puissant? Le fonds ALEP le recueille et les étudie. Les expose même.
Les mêmes phrases reviennent souvent: "J'ai jeté sur toi un amour venant de moi." "Nous l'avons transporté en un endroit élevé". Cette exposition a quelque chose de profondément mélancolique de par l'endroit d'où viennent ces objets. Ils ont été jetés. Ils n'ont donc pas marchés. L'amour n'est pas venu. Ni l'argent. Pourtant les gens les ont payés cher. Les marabouts les ont fabriqués avec soin. Cela n'a pas suffi.
Un art secret, Les écritures talismaniques de l’Afrique de l’Ouest, jusqu'au 28 juillet à L’Institut du Monde Arabe
mardi 19 février 2013
L'Oiseau du Paradis
En 1650 l'écrivain Antonio de Leo Pinelo publia le livre "El Paraiso en el Nuevo Mundo", dans lequel il voulait démontrer que le paradis terrestre se trouvait quelque part en Amérique latine. Sergio Vega, artiste argentin, cherche depuis des années ce lieu. L'exposition à la galerie Karsten Greve montre des séries de photos de la forêt tropicale, jolies mais sans plus. C'est dans des lieux saugrenus, une cour de maison, que soudain le mystère prend forme. Quatre photos intitulées: le manifeste du coq flâneur en quatre pas". En haut de ce billet le premier pas. Cette traversée de la cour devient soudain mythique, plus que la recherche de lieux soit disant paradisiaques.
(jusqu'au 6 avril à la Galerie Karsten Greve à Paris)
vendredi 15 février 2013
Zarzanga
L'excellent blog Oriental Traditional Music from LP's and Cassettes a déjà publié une cassette de la chanteuse pakistanaise Zarzanga ici: http://oriental-traditional-music.blogspot.fr/search/label/Zarsanga. On y trouve également une biographie très complète. J'ai eu la chance de la voir en concert à Paris en 1993. Je vais essayer de retrouver l'enregistrement. Lok Virsa, la collection de musique pakistanaise a publié une autre cassette en 1989 que je propose ici. C'est le volume 2, FK 121:
http://www.mediafire.com/?u7l0e97l8t0wr
De l'eau à perte de vue.
Il y a des questions auxquelles je ne sais pas répondre: Pourquoi l'eau est-elle couleur terre? Pourquoi est-elle à la verticale? C'est toujours comme ça: l'art ne résout rien. Ne fait que rajouter des questions.
Voici le texte qui accompagne:
Il y avait
de l'eau.
La terre
se cachait.
Elle disait:
"Cherche
le bois!
Le bois,
c'est la vie
qui revient."
(Travail terminé ce jour.)
samedi 9 février 2013
Joseph voit le ciel du fond de la citerne.
Joseph, qui fut jeté dans le puits par ses frères, savait que le salut allait venir de ce petit cercle tout en haut: le ciel. Ses frères, eux, erraient dans la nuit. Heureux Joseph. Il avait rêvé juste!
(Travail terminé ce jour.)
mercredi 30 janvier 2013
Daphné
L'histoire de Daphné vient des Métamorphoses d'Ovide: Daphné est pourchassée par Apollon qui la désire. Elle supplie sont père, pour échapper au danger, de la transformer en laurier.
Hanc quoque Phoebus amat positaque in stipite dextra
sentit adhuc trepidare nouo sub cortice pectus
(Phébus continue à l'aimer. Il pose la main sur son tronc.
Sous l'écorce nouvelle le cœur bat toujours!)
Voici le texte qui est écrit en haut:
Un jour
je suis allé
voir la mer.
Je pensais
à ce que
j'allais devenir.
Plus tard,
au bord
d'une route
j'ai cessé
d'avancer.
Un homme bon
a versé
de l'eau
sur mes pieds.
(Travail terminé ce jour.)
lundi 28 janvier 2013
Dans le mille!
Transformer un cible de tir en œuvre d'art, qui pouvait l'imaginer? Il s'agissait pour les tireurs croates de tirer dessus, mais pas trop. Après la séance de tir les trous furent soigneusement remplis avec des petits morceaux de bois, parfois un peu de peinture pour bien cacher les dégâts, parfois non. On peut gloser sur la destruction des œuvres: créer quelque chose puis tirer dessus. Les experts l'ont fait abondamment pour présenter l'exposition: "Le cible, des cibles peintes croates à l'art contemporain."
Je me demande cependant si cette dualité création/ destruction est vraiment important ici. Il me semble qu'il s'agissait davantage de rendre les œuvres plus vivantes. De montrer qu'elles avaient vécues, sans trop s'abîmer. Enfin, le musée de la Chasse à Paris, entre les fusils et les animaux empaillés montre des choses que l'on ne voit pas tous les jours.
Lé cible, des cibles peintes croates à l'art contemporain, au Musée de la Chasse et de la Nature, jusqu'au 31 mars.
samedi 19 janvier 2013
Maîtres de Patiala
Voici quelques raretés de différents chanteurs de l'école de Patiala, surtout connu pour avoir été la tradition de Bade Ghulam Ali Khan, un des plus grands chanteurs du 20e siècle. Quelques chanteurs bien moins connus ici. Pour commencer une cassette pakistanaise de Asad Amanat Ali Khan et Hamid Ali Khan. Asad Amanat Ali Khan était le fils d'Amanat Ali Khan qui fit avec son frère Fateh Ali Khan,un duo très célèbre au Pakistan. Asad Amanat, comme son père, mourut très jeune.
http://www.mediafire.com/?ksdx2wxl7tcbg
Voici une cassette pakistanaise de Bade Amanat Ali Khan, qui n'est pas le père de Asad Amanat mentionné ci-dessus, comme je le croyais. Tawfiq, dont le blog http://oriental-traditional-music.blogspot.fr/ est un vrai trésor, m'apprend qu'il s'agît en fait du frère du célèbre Bade Ghulam Ali Khan. Les ragas sont Megh et Kedar ainsi qu'un ghazal
http://www.mediafire.com/?9oso6b35jyx80
Une cassette de Fateh Ali Khan et d'Amjad Amanat Ali Khan, raga Sakh. Le son est franchement médiocre, de temps en temps des pleurages, des blancs. Il n'y a pas beaucoup d'exemplaires qui restent. Il faut faire avec!
http://www.mediafire.com/?eej21ml5bn3ln
Marghub Hussain Khan et Abdul Aziz Khan, deux chanteurs qui indiquent fièrement leur appoartenance à la Gharana de Patiala et à la famille de Bade Ghulam Ali Khan. J'ignore quel est ce lien mais on entends le son Patiala clairement. Les ragas sont Bhupali et Malkauns. Les détails sont sur la pochette.
http://www.mediafire.com/?dqbr9dzmfbg96
jeudi 17 janvier 2013
Boire à la Source
La photo ci-dessus vient d'un film réalisé en Australie en 1896. On y voit les images tremblotantes de danseurs aborigènes australiens. Le film fait partie de l'exposition "Aux sources de la peinture australienne" au Musée Branly qui se terminera bientôt. Pourquoi choisir une photo dans cette exposition de tableaux souvent très beaux?
Cette photo noir et blanc dégage une force que je ne trouve pas dans les tableaux, même ceux qui sont réussis. Ces danseurs savaient ce qu'ils faisaient. Pourquoi leurs corps étaient peints. Que les peintures montraient leur pays à eux.
(Aux sources de la peinture Aborigène,jusqu'au dimanche 20 janvier 2013)
samedi 12 janvier 2013
La Banquise de Wilkins 23 mars 2008
Attends,
un oiseau s'envole
et reste planté
dans le ciel.
La banquise
se disloque,
L'eau s'engouffre
dans les fentes.
Tout est
sens dessus
dessous.
Où maintenant
atterrir?
(Travail terminé ce jour.)
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