vendredi 4 mars 2011
Gabriel Metsu: Mauvaises Nouvelles et autres Désagréments
Dans la peinture hollandaise du dix septième siècle les lettres ne contiennent que très rarement des bonnes nouvelles: amant disparu, femme enceinte, honneur perdu etc. Pourtant, les gens font front, personne n'est abattu. C'est comme si cette avalanche de nouvelles fâcheuses n'entame en rien la bonne humeur. La vie est courte, faut pas s'en faire. Les tableaux de cette époque avaient un besoin impératif de dire quelque chose. De donner à réfléchir. Caractéristique hollandaise. Peu de langues ont une telle richesse de dictons, de proverbes que la langue néerlandaise. Je me souviens d'une arrière grand tante qui était abonné au "dicton du mois" et elle recevait tous les mois un bristol avec un dicton qu'elle mettait sur la cheminée. Pour réfléchir. Un vrai Hollandais lève à ce moment là l'index pour donner plus de poids à la sagesse populaire. Et que cela nous serve d'exemple!
La visite de l'exposition de Gabriel Metsu au Rijksmuseum m'a un peu déçu. Parmi les 35 tableaux on trouve 5/6 chef-d'œuvres. Et encore. Ce qui parait admirable sont le plus souvent des emprunts à d'autres peintres, à Vermeer et Terborch surtout. Metsu apparait comme un très bon peintre qui a bien étudié son sujet sans jamais trouver quelque chose qui le met au-dessus des autres.
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