mercredi 27 octobre 2010
Lucas Cranach à Bruxelles
C'est drôle comme on voit dans les tableaux quel est le genre de femmes qui plaisent au peintres. Cranach l'Ancien aimaient les visages ronds, petits seins, petits yeux. A l'exposition bruxelloise on en voit, jusque dans les gravures. Ce n'est pas mon genre mais passons.
La série de tableaux de Lucrèce qui se plante un couteau dans le corps pour ne plus vivre dans le déshonneur est somptueuse. Tant de vertu et tant de nudité. Il faut sans doute toujours se mettre entièrement à nu pour prouver son honnêteté. C'est une leçon.
Quelques détails: L'électeur Frédéric avait assemblé à Wittenberg un grande collection de reliques. Ceci dans le but de faire de cette ville un centre de pèlerinage, source de revenus. La-dessus vient Luther qui réduit la valeur des reliques à néant. On l'apprend ainsi à ses dépens: ne jamais aveuglement faire confiance aux biens.
Autre détail: sur les crucifixions les croix sont de vrais poutres, non pas des planches lisses. Voici l'image:
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